Il regarde son violon sur le lit. Il lui murmure qu’un jour, il montra les marches lui aussi, celles qui mènent aux nuages, celles qui mènent au bonheur. Aujourd’hui il le sait, il le sent, il le veut. Alors, aujourd’hui, pour la première fois, il y croit.
Ce petit bout de bois en forme de spirale qui s’enroule ; une moitié pleine, une moitié vide. Un objet revêche qui n’offre rien au premier regard. Un mystère pour celui qui s’aventure. Une fleur qui ne s’éclot qu’après des années de soin. Une belle qui se laisse désirer.
Et, puis, un jour, la magie s’opère. Et il devient le prolongement de son corps. De son cœur. Il encapsule ses peurs, ses envies, ses émotions.
Il devient l’écho de son âme. Celui qui lui donne la force de monter les marches de la vie. De se balancer dans le merveilleux et, enfin de se jeter dans le vide.
Merci mon violon, mon ami. Merci.
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